La Sologne, là où il fait bon écrire
L’auteur breton Guy Tristan, né en 1940, auteur de polars depuis une douzaine d’années, vient de sortir un nouveau roman.

La Sologne, là où il fait bon écrire

L’auteur breton Guy Tristan, né en 1940, auteur de polars depuis une douzaine d’années, vient de sortir un nouveau roman. Jeux de haine dans le Trégor est paru il y a quelques mois. S’il l’a écrit en pleine Sologne, l’action se passe dans les Côtes d’Armor.

« George Sand, Maurice Genevoix, Alain Fournier… Ils sont tous passés par là pour écrire. Maintenant, la Sologne est connue de tous »

L’écrivain Guy Tristan a tronqué sa Bretagne natale pour la Sologne il y a six ans. La raison L’évidente inspiration, pour la littérature, de la nature luxuriante de la région. « George Sand, Maurice Genevoix, Alain Fournier… Ils sont tous passés par là pour écrire. Maintenant, la Sologne est connue de tous », justifie l’auteur quand on lui demande les raisons de son installation dans la région. S’il a établi domicile à La Ferté-Saint-Aubin, c’est aussi qu’il y a des souvenirs de colonies de vacances. « J’ai été animateur alors que je vivais déjà à Neuvilleaux-Bois », témoigne-t-il.

Des recueils de poésie aux intrigues policières
Guy Tristan a fait ses armes dans la poésie, art qui l’occupe pendant plusieurs années. Il s’essaie plus tard à l’humour noir, mais ce n’est qu’en 2004 qu’il se met aux romans et sort Chronique d’un amour inachevé. « L’intrigue se déroule en Bretagne, je l’avais écrit pendant mon adolescence. C’est une histoire d’amour qui se finit mal. C’est sans doute ce que j’ai fait de mieux. » De l’amour malheureux, il passe ensuite au policier, avec des ouvrages comme La nuit des poupées ou encore À cordes et à cris, ouvrage dans lequel Guy Tristan raconte les aventures d’un certain inspecteur Cazal. En 2020, avec Valou, en deux tomes, le professionnel s’ancre dans la pratique du roman policier et raconte l’histoire d’une jeune fille de 13 ans au coeur d’une intrigue dans laquelle Cazal a encore son rôle à jouer.

Le lecteur se retrouve pris dans le jeu de ces destins filés et ne demande qu’une chose : dévorer les prochaines pages à paraître de Guy Tristan. Cela tombe bien, le Breton désormais solognot ne compte pas ralentir sa plume de sitôt…